Le neuvième film de Quentin Tarantino, Once Upon a Time... in Hollywood, vient de sortir en salles. Il n'arrête pas de dire que son dixième film sera son dernier, bien que ce que sera son dixième film (A Kill Bill suite? UNE Star Trek film? Une adaptation de la Django contre Renard comique ?) est incertain pour le moment.
Pour célébrer l'ouverture de son dernier film, nous avons décidé de revenir sur la filmographie de Tarantino jusqu'à présent, en classant les neuf longs métrages qu'il a écrits et réalisés du pire au meilleur. Cette liste n'inclut pas les films qu'il a écrits mais qu'il n'a pas réalisés ( Vrai romance , Tueurs nés , Du crépuscule à l'aube ), il ne comprend pas non plus les films dont il n'a réalisé que des segments Quatre chambres , Ville du péché ).
PREUVE DE DÉCÈS
Vous pourriez argumenter que Preuve de décès , la moitié du 2007 de Tarantino Moulin double long métrage, est un film extrêmement réussi en ce sens qu'il réalise exactement ce qu'il veut réaliser. Contrairement à Robert Rodriguez Moulin entrée Planète terreur , qui a approché le genre d'exploitation des années 70 en créant un film basé uniquement sur les parties divertissantes, Preuve de décès cherchait à recréer des films d'exploitation comme la plupart l'étaient en réalité : généralement ennuyeux avec juste assez de moments d'action dingue pour faire une bande-annonce géniale.
La scène de poursuite d'action qui termine le film, dans laquelle un groupe de cascadeuses se venge du tueur en série Stuntman Mike, est tout à fait badass. Le reste du film, avec ses personnages changeants, ses dialogues sinueux et ses coups de pied hyper indulgents, est beaucoup moins agréable, même s'il s'agit d'une reconstitution fidèle d'un style.
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LES HUIT HAISEUX
De loin le film de Tarantino le plus sombre, Les huit haineux pourrait être le long métrage le plus politiquement perspicace du réalisateur. En tant que vision du sectarisme et au cœur de l'expérience américaine, il joue aujourd'hui encore plus de sens qu'en 2015. C'est un film qui reste fascinant à penser, mais pas le plus agréable à revoir.
D'une durée d'environ trois heures (les durées d'exécution spécifiques varient selon que vous regardiez les tirages du roadshow de 70 mm, la version standard ou la coupe de la 'mini-série' de Netflix), c'est le film de Tarantino qui aurait pu le plus utiliser un montage supplémentaire. L'histoire mystérieuse de la pièce fermée rappelle Chiens de réservoir , mais Chiens racontait son histoire en deux fois moins de temps et était d'autant plus en suspens pour lui.
JACKIE MARRON
Jackie Brown reste la plus grande valeur aberrante de la filmographie de Tarantino. C'est la seule adaptation qu'il a faite jusqu'à présent (du roman d'Elmore Leonard punch au rhum ), la plus sobre stylistiquement et la moins violente graphiquement. Tarantino lui-même l'a décrit comme son 'film de vieil homme' (bien que Il était une fois à Hollywood pourrait maintenant le contester pour ce titre).
Si vous n'êtes pas fan des films de Tarantino, il y a de fortes chances que ce soit votre film préféré. C'est un thriller divertissant avec de superbes performances de Pam Grier, Samuel L. Jackson et Robert Forster. Ne vous attendez pas à la folie d'un Pulp Fiction et vous passerez un bon moment.
DJANGO UNCHAINED
Le plus gros succès de Tarantino au box-office de tous les temps, 2012 Django Unchained a remporté à l'auteur son deuxième Oscar du scénario ainsi que le deuxième prix du second rôle de Christoph Waltz. Faire un western spaghetti sur les horreurs de l'esclavage américain a naturellement suscité la controverse, mais pour chaque personne qui a trouvé cela rebutant, beaucoup d'autres ont trouvé cela une confrontation cathartique avec les plus grands péchés de notre pays.
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Django pourrait être le film de Tarantino le plus prudent en ce qui concerne son utilisation de la violence, rendant la violence de l'esclavage presque impossible à regarder tout en rendant l'action de vengeance stylisée et excitante. Jaime Fox est bon dans le rôle titre, bien que les seconds rôles (le Dr Schultz de Waltz, le diabolique Calvin Candie de Leonardo DiCaprio et la performance difficile de Samuel L. Jackson en tant qu'esclave détesté Stephen) surpassent la star.
CHIENS DE RÉSERVOIR
Le film qui a lancé la carrière de Tarantino, Chiens de réservoir annonce l'arrivée d'une voix cinématographique unique dès sa toute première scène. Regarder un groupe de gangsters débattre de la signification de 'Like a Virgin' de Madonna est une ouverture parfaite pour donner le ton; c'est grossier et irrévérencieux, mais aussi très humain, utilisant des bavardages de la culture pop comme moyen de présenter les parties de la vie sur lesquelles d'autres films de genre ne se concentreraient pas.
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On ne voit pas beaucoup de violence réelle à l'écran dans Chiens de réservoir , mais le flot de sang et les tortures sadiques juste hors cadre en font néanmoins une expérience brutale. Alors que la rédemption est possible pour les escrocs des films ultérieurs de Tarantino, il n'y en a pas dans Chiens de réservoir, qui est finalement une tragédie de la masculinité toxique.
IL ÉTAIT UNE FOIS... À HOLLYWOOD
Il était une fois... à Hollywood , qui joue maintenant dans les théâtres, c'est beaucoup à prendre. Une partie de fête de la nostalgie des années 60, une partie de méditation sur les peurs de l'obsolescence à l'heure du changement, une partie de film d'horreur sur le culte Manson, c'est l'aboutissement de tout ce que Tarantino a accompli en tant qu'artiste jusqu'à ce point. Drôle, référentiel, fétichiste, stimulant, étonnamment détaillé, surprenant et épuisant, ce pourrait être le plus 'Tarantino' des films de Tarantino.
Curieusement, pendant la majeure partie de sa durée d'exécution, c'est aussi le film le plus calme, le plus détendu et le plus réaliste jamais réalisé par Tarantino, une tranche de vie presque sans intrigue. Puis dans son acte final, il se déchaîne, d'une manière que nous n'osons pas gâcher. Au-delà des grands éclats de rire et de l'audace, OUaTiH se distingue le plus par sa représentation impliquante de l'amitié étroite entre l'acteur has been Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) et son cascadeur cool mais moralement discutable Cliff Booth (Brad Pitt).
KILL BILL
Oui, il est sorti en deux parties, mais Tarantino le compte comme un film, nous le compterons donc également comme une entrée. Kill Bill Tome 1 est toute action, Kill Bill Partie 2 toute histoire. Ensemble, ils forment l'une des épopées de vengeance les plus divertissantes jamais réalisées, mélangeant et mélangeant des influences allant de Bruce Lee à l'anime en passant par Sergio Leone.
Il est regrettable que le fort pouvoir des filles du récit ne se soit pas traduit par un environnement sûr pour les actrices dans les coulisses. Uma Thurman a subi d'horribles blessures après que Tarantino l'a obligée à faire une cascade de conduite (Tarantino s'est excusé et Thurman lui a pardonné, mais pas les producteurs), et Daryl Hannah a été harcelée par le producteur Harvey Weinstein lors de la première du film. Alors que ces révélations font Kill Bill L'héritage féministe de plus compliqué, en tant que film d'action pulp, l'épopée en deux parties est toujours un délice à regarder.
PULP FICTION
Pulp Fiction est le film de Tarantino qui a tendance à se classer le plus haut sur les listes générales des «meilleurs films de tous les temps», et il y a de bonnes raisons à cela. Si Chiens de réservoir a annoncé Tarantino comme réalisateur à surveiller dans le monde indépendant, Pulp Fiction était le moment où ses idiosyncrasies ont éclaté au grand public. Les années 90 étaient remplies de Pulp Fiction imitations. Aucun ne pouvait être à la hauteur de l'original (bien que nous admettions, Les Simpsons ' '22 courts métrages sur Springfield' se termine).
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Tant de lignes de dialogue de ce film sont instantanément citables, dont peu peuvent être répétées sur un site Web de SFW. John Travolta n'avait jamais été aussi grand avant ou depuis qu'il l'était en tant que Vincent Vega, et le rôle de Jules Winnfield a plus ou moins défini la présence à l'écran de Samuel L. Jackson. La narration non linéaire, les riffs éclectiques de la culture pop, les explosions de violence intense et le message ultime de rédemption font Pulp Fiction digne de son statut classique.
BASTERS INGLOURIOUS
Le temps a été bon pour Basterds sans gloire . C'était déjà une œuvre de génie évidente lorsqu'il est sorti il y a 10 ans, avec ses séquences magistrales de suspense, son histoire alternative audacieuse et une performance crapuleuse oscarisée de Christoph Waltz. Aujourd'hui, des préoccupations thématiques qui semblaient autrefois abstraites sont devenues plus viscérales. Pour autant qu'on puisse dire ça d'un film si sadique, Basterds pourrait être le film le plus moral de Tarantino.
Il y a tellement de niveaux Basterds travaille, d'un regard conscient sur le fonctionnement du film en tant que propagande à un récit non intentionnel mais néanmoins puissant du Livre d'Esther. Chacun des cinq chapitres du film fonctionne sur un ton légèrement différent, chacun étant géré de manière experte. Si un autre film se terminait par la phrase 'Ceci pourrait bien être mon chef-d'œuvre', ce serait insupportablement suffisant. Avec celui-ci, cependant, vous réagissez en pensant : « Ouais, ça l'est. »
