AVERTISSEMENT : ce qui suit contient des spoilers pour Tales from the Loop, en streaming maintenant sur Amazon Prime.
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La dernière émission de science-fiction d'Amazon Contes de la boucle s'inspire de L'artiste suédois Simon Stålenhag livre. Le spectacle est unique en ce que son matériau source est une série de peintures et non quelque chose avec un récit structuré.
Les peintures sur lesquelles l'exposition est basée sont incroyablement distinctes dans leur capacité à juxtaposer l'habituel et l'inhabituel, rendant le produit résultant universellement familier. Le spectacle est capable d'adapter avec succès cet élément, de s'appuyer sur le concept et de l'appliquer à un monde vivant et en évolution.
Le showrunner Nathaniel Halpern a écrit les huit épisodes de la première saison, et il est clair que chaque épisode s'inspire clairement d'un morceau particulier du travail de Stålenhag. À partir de cette seule peinture, Halpern construit un monde entier avec des personnages vivants et respirants.
Un excellent exemple de cette traduction peut être trouvé dans l'épisode 2, « Transpose ». La peinture originale est Un enfant adorable de son temps (voir ci-dessous) qui se traduit par 'Un enfant adorable de son temps'. La juxtaposition d'un robot géant qualifié d'adorable contribue à donner à la machine un niveau d'humanité, une caractéristique étendue à son apparition dans la série.
Dans 'Transpose', Jacob et son ami Danny changent de corps à l'aide d'un mystérieux orbe qu'ils trouvent dans les bois. Au fur et à mesure que l'épisode progresse, Danny décide qu'il ne veut pas rendre le corps de Jacob, alors pour tenter de récupérer son corps, Jacob grimpe dans l'orbe et est transposé dans le corps d'un robot. L'épisode se termine avec Robot-Jacob debout à l'extérieur et regardant la maison dans laquelle il ne peut pas retourner, faisant de ce plan l'inverse de la peinture en basculant la perspective vers l'intérieur de la maison avec le spectateur regardant le robot solitaire.
En traduisant les peintures en un spectacle épisodique, Contes de la boucle a un ton unique qui ne ressemble à rien d'autre. L'un des aspects les plus brillants de l'exécution du spectacle est sa traduction des émotions de la nature morte en images animées, créant le sentiment d'un rêve à moitié oublié. Sur le moment, cela semble normal et naturel, mais avec le recul, les particularités se révèlent.
Lorsqu'on regarde la peinture hors de son contexte, le monde présent est si inhabituel, mais lorsqu'il fait partie d'une série, un attachement grandit pour ce robot et une empathie émerge pour sa solitude. La même chose arrive avec le spectacle. Si quelqu'un décrit l'intrigue, le plan de Robot-Jacob regardant la maison inspire une émotion plus proche de l'horreur et de la confusion que de la profonde tristesse et de la sympathie que crée la vision de l'épisode dans son intégralité.
C'est ce sentiment d'une perturbation réconfortante que le spectacle atteint si efficacement. Le public est déposé au milieu de cette petite ville, Mercer, Ohio, mais cela pourrait être n'importe quelle ville du monde. L'art de Stålenhag a une incroyable capacité à être à la fois familier et étranger. Bien qu'il ait basé les paysages sur son pays d'origine, la Suède, il y a quelque chose dans la façon dont il dépeint ses décors qui les rend comme s'ils pouvaient être dans la ville natale de n'importe qui.
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Le public est également témoin de l'étrange phénomène de la boucle et de ses nombreux sous-produits, mais les personnages qui mènent le voyage ne sont jamais choqués ou trop préoccupés par le comment de tout cela car l'étrangeté de la boucle leur est familière. Le public est capable de prendre le point de vue des personnages et de s'installer dans une étrange normalité qui est réconfortante malgré son détournement du monde réel.
L'aspect streaming de l'émission profite à ce sens de la construction du monde. Plus on regarde d'épisodes d'affilée, plus ils se sentent à l'aise de dépasser le pourquoi de tout cela et plus ils sont enclins à accepter la réalité qui leur est présentée.
Contes de la boucle a une énergie unique qui est le résultat de la série de peintures sur lesquelles le spectacle est basé. En capturant avec succès l'ambiance émotionnelle et l'énergie étrange des peintures, Contes de la boucle est un portrait réussi de l'humanité et de la vie quotidienne malgré ses bizarreries et ses événements inexplicables.
Contes de la boucle met en vedette Jonathan Pryce, Rebecca Hall, Jane Alexander et Paul Schneider et est maintenant diffusé sur Amazon Prime.
